Heures non payées : GSG Transport Express condamné lourdement juste après avoir fait faillite

12-12-23

Les Prud’hommes de Nantes ont condamné GSG Transport Express, une société parisienne de messagerie qui disposait d’une antenne à Sainte-Luce-sur-Loire, à dédommager un conducteur routier pour des heures non payées. Notre confrère Ouest France précise que cet ancien chauffeur-livreur de 35 ans avait travaillé plusieurs années avant qu’un accident de travail ne l’empêche de reprendre le boulot en 2022.

Il s’est alors retourné contre son employeur pour dénoncer des conditions dans lesquelles il besognait notamment comme responsable d’agence. Des journées de plus de dix heures, des interventions parfois la nuit, des plannings à gérer et des missions en plus pour des déménagements, une autre activité de son employeur.

Cela se traduit par une condamnation de GSG Transport express à verser près de 154 000 euros à son ancien salarié, ce qui correspond à des indemnités de licenciement, du travail dissimulé, un rappel des heures supplémentaires et des dommages et intérêts...dehorsUne somme que le chauffeur ne touchera pas dans sa totalité, car la boîte, qui employait 300 salariés en France, dont une trentaine localement, a fait faillite tout récemment laissant derrière elle des dettes de plusieurs millions d’euros. Dans ce type de cas, ce sont les AGS (le régime de garantie des salaires) qui prennent le relais, avec un plafonnement à 60 000€. (Routiers.com)

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